BLOG ECRIT
RIP my friend.
Je suis triste d'apprendre le décès ce matin de Mickaël MADSEN à 67 ans d'une crise cardiaque.
Putain mec, t'étais vraiment cool ! Mais là, c'est plus cool du tout d'apprendre ça...
On avait passé une semaine ensemble dans le désert près de Vegas fin 2017, sur le tournage de "2 Graves In The Desert" dont je composerai ensuite la
musique, et maintenant tu te barres ? Putain c'est pas cool ça.
Tu étais l'opposé de ton image au cinéma.
Un gars bienveillant, gentil, ultra sympa et disponible.
Tu avais finalement gardé tes Santiags dans le film que nous nous disputions ! Tes confidences sur ta vie privée et tes 6 + 1 enfants et ta disponibilité
resterons un souvenir vif en moi quand nous passions du temps dans ta caravane à blaguer entre les scènes.
Et quel pro !
À refaire toutes les scènes sous tous les angles sans broncher, de jour comme de nuit, peu importe la température, sous le cagnard ou dans le froid du
désert.
Et cette fameuse semaine au Festival de Cannes en mai 2018, lorsque tu avais perdu un smoking dans un taxi et qu'on s'est démené à t'en fournir un "en
papier", trouvé in extremis 2h avant l'évènement dans un magasin de farces et attrapes !!! Et qui avait fait superbement illusion lorsque nous avions monté ensemble les marches du Palais des
Festivals en grandes pompes !
Putain Mec, je suis triste de te savoir mort. Là, tu fais vraiment chier. Il n'y aura plus de petits sms quand tu me souhaitais la bonne année, ni de film
d'amour dans lequel tu aurais tant souhaité, pour une fois, incarner un gentil, comme l'homme que tu étais dans la vie mec.
Bon voyage parmi les anges. Aujourd'hui, je suis triste.
Mes condoléances à ton épouse DeAnna qui était avec nous à Cannes, et à tes enfants.
GENÈSE D'UNE PASSION
Me concernant, tout est parti de là : du rêve de posséder, de jouer et de composer de la musique sur un synthétiseur. Ça m'a toujours fasciné et aujourd'hui encore !
Mon tout premier instrument de musique, payé à mes 13 ans en septembre 1988, avec mes économies, soit près de 2700 francs, longuement économisés durant l'année précédente, fût commandé neuf sur le catalogue de la Redoute : le Yamaha PSS-480.
Il sera suivi, 3 ans plus tard, en 1991, par le Roland D-20 acheté 6000 francs d'occasion. Cet investissement m'obligeant vendre mon si cher PSS-480 pour financer une partie du prix du D-20 sur lequel je passerai ensuite bien des soirées et des week-ends à faire mes premières armes de compositeur et à développer ma passion en apprenant mon futur métier.
Non, moi ce ne seront pas les ordinateurs ou les consoles de jeux qui vont attirer mon attention, mais bien la musique dont je vais attraper le virus, à vie...
Passion qui ne me quittera donc plus jamais ensuite. Toute ma vie fût déterminée par cela : posséder mon propre studio et y composer de la musique.
Comme quoi, beaucoup de choses viennent de l'enfance finalement...